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Recherche et corps perdus : Entretien avec Gwenola Sueur

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Gwenola Sueur, doctorante, qui est passée par notre master est interviewvée par Aurélie Urbano, étudiante en M2 Corps et Biopolitique pour parler de son expérience, son parcours et sa recherche de doctorat.
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Interview de Angélique N.

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31 ans
Etudiante en M2 Etudes sur le genre parcours Discriminations
Habite à Rennes (France)
Promotion Théroigne (M1 en 2021-2022)
Contact possible par l’entremise des délégué.es actuel.les de la promotion

Quel était ton parcours avant d’entrer dans le master ?

Avant d’entrer dans le master, j’ai fait une licence de sociologie à Rennes 2. En fait, j’ai « repris » mes études après la naissance de ma fille. Donc il y a 7 ans. Avant d’avoir mes enfants, je travaillais dans la restauration, donc rien à voir. J’étais seconde de cuisine. Puis après la naissance de ma fille, j’ai voulu être sage-femme. Donc j’ai passé mon bac puis je suis arrivée à Rennes pour la fac de médecine. J’ai fait deux fois la première année et j’ai raté le concours. Ensuite j’ai fait une licence de sociologie à Rennes 2 sans trop savoir ce que j’allais en faire. Je crois que c’était aussi très personnel. Ce cursus m’a vraiment permis de comprendre qui j’étais, les choix que j’avais fait dans ma vie etc. Continuer la lecture de Interview de Angélique N. →

Interview de Manon G.

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30 ans
Etudiante en M2 Etudes sur le genre parcours Discriminations
Habite à Angers (France)
Promotion Théroigne (M1 en 2021-2022)
Contact possible par l’entremise des délégué.es actuel.les de la promotion

Quel était ton parcours avant d’entrer dans le master ?

Après une année d’hypokhâgne (2011-2012), je me dirige vers une licence de lettres modernes à l’Université de Nantes (2012-2015). C’est au cours de ces années que je commence à me former au métier de bibliothécaire. Par la suite, j’effectue une licence de LLCER anglais à l’Université Bretagne Sud (2015-2018). Ma L2 est l’occasion de partir en échange au Canada, à l’Université de Mémorial, à Terre-Neuve (2016-2017). Après l’obtention de mon diplôme, je pars une année aux États-Unis, en tant qu’assistante de français, au Hiram College, OH, grâce au programme “Fulbright FLTA” (2018-2019). De retour en France, j’entame le master en études sur le genre proposé par l’Université d’Angers (2019-2023). Lors de cette période, je réalise une année de césure, puis l’année de M2 en deux ans afin de participer au programme “FranceMobil”, proposé par l’Ofaj, en qualité d’animatrice linguistique dans les écoles du Nord de l’Allemagne (2020-2022). Cette année, en complément de mes études, je prends part au projet de résidence recherche-création du “Lac à l’épaule”, hébergé par l’espace Pol-n à Nantes, autour des questions de genre, de féminisme, dans une perspective artistique (2022-2023).


Qu’est-ce qui t’a motivé.e à envoyer ta candidature au master Etudes sur le genre ?

Déjà sensibilisée aux enjeux des féminismes, notamment grâce à une participation à des conférences, événements et manifestations culturelles sur le sujet, c’est lors de ma licence LLCER anglais que je découvre l’existence des études sur le genre. Cela a d’autant plus motivé le choix de mon université d’échange en 2016. À l’Université de Mémorial, puis au Hiram College, j’ai l’opportunité de m’inscrire à des cours abordant l’intersectionnalité, les discriminations de genre dans le milieu médical ou encore de suivre un séminaire sur les questions féministes contemporaines. Associés à mon engagement dans des associations LGBTQI+, ces expériences me confortent davantage dans la nécessité de me diriger vers une formation en études sur le genre. L’optique est d’être formée à ces questions et de pouvoir agir aussi bien dans une perspective professionnelle, qu’associative, artistique et personnelle.
Bien que cela n’a pas été mon premier critère de sélection, le fait que la formation soit en ligne me permet également de concilier études et projets professionnels.


Quels sont tes projets professionnels à l’issue de ce master ?

À vrai dire, j’envisage ce master dans sa dimension transversale et vois en lui comme un atout, qu’elle que soit la profession que je serai amenée à exercer à l’avenir. Mon stage à la BUA sur la conservation de la presse féminine a été un exemple de croisement entre la bibliothéconomie et des enjeux féministes. À l’avenir, j’envisage aussi bien d’évoluer dans ce milieu que celui de l’enseignement, de la culture, du journalisme, du monde diplomatique, voire d’autres domaines auxquels je n’ai pas encore pensé. Cette formation aura été enrichissante à bien des égards et sera toujours un précieux sésame.

Interview de Menel P.

Entretiens avec les diplômé·es

26 ans
Étudiant en M2 Etudes sur le genre parcours Discriminations
Habite à Angers (France)
Promotion Théroigne (M1 en 2021-2022)
Contact possible par l’entremise des délégué.es actuel.les de la promotion

Quel était ton parcours avant d’entrer dans le master ?

Après avoir obtenu mon bac Littéraire, j’ai suivi des études d’Histoire à l’université d’Angers, en licence puis en Master de recherche. Cela ne m’a pas du tout convenu mais j’ai continué malgré le peu d’intérêt que je portais aux cours, sans doute par facilité mais aussi car je ne savais pas quoi faire d’autre et je n’avais pas assez confiance en moi pour me lancer dans un autre parcours. Malgré tout, ce sont les stages que j’ai effectué durant mes études antérieures qui ont fait germer mon intérêt pour le féminisme et les études de genre. Aussi, j’ai intégré en 2018 le Collectif Lucioles de l’Université d’Angers, une association étudiante de lutte contre les discriminations LGBTQIAphobes, ce qui m’a permis de découvrir le milieu associatif universitaire mais aussi angevin grâce à de nombreux partenariats avec le Planning Familial, le centre LGBTI d’Angers, Radio Campus, etc. C’est grâce à cette association que j’ai pu découvrir le milieu militant local dans lequel je souhaite évoluer aujourd’hui.


Qu’est-ce qui t’a motivé.e à envoyer ta candidature au master Etudes sur le genre ?

Premièrement, j’ai découvert l’existence du master études sur le genre un peu par hasard. Durant ma troisième année de licence, dans le cadre d’un cours sur notre projet professionnel, j’ai eu l’occasion d’interviewer Christine Bard. J’avais choisi de la rencontrer car je commençais à m’intéresser aux questions de genre et de discriminations. C’est ainsi qu’elle m’a informé de la création d’un master consacré aux études sur le genre à l’université d’Angers et j’ai tout de suite été intéressé. Cette même année lors d’un stage j’ai pu découvrir le centre des archives du féminisme, ce qui m’a conforté dans mon envie de m’orienter dans ce sens.
Malheureusement, je n’ai pas été accepté et ai dû alors me tourner vers un master de recherche en Histoire, dans la continuité de ma licence. Même si ces deux années ont été intéressantes, elles m’ont fait comprendre que la recherche n’était pas pour moi. J’ai alors eu l’opportunité d’effectuer plusieurs stages dans des bibliothèques avec des collections dédiées au genre telles que la bibliothèque Marguerite Durand à Paris, qui ont été pour moi une des meilleures expériences professionnelles que j’ai connues.


Quels sont tes projets professionnels à l’issue de ce master ?

En lien avec les différents stages que j’ai effectués, je pensais premièrement me tourner vers les métiers des bibliothèques et de l’information. Cependant, ce domaine professionnel requiert bien souvent des diplômes précis, alors que je ne souhaite pas continuer mes études plus que nécessaire. J’ai alors décidé de me tourner vers les métiers de l’accompagnement, notamment dans le milieu associatif. Mon rêve serait soit de travailler au sein du Planning Familial, ou de toute autre association militante luttant pour les droits des femmes et des personnes LGBTQI+, soit de travailler au sein d’une mission égalité dans une université, comme il en existe à Angers. J’ai à cœur de pouvoir mêler mon engagement personnel et ma vie professionnelle.